Loin de ma terre mère
Loin du pays qui m’a vu naître
Je rends hommage a mes ancêtres
A cette grande île si discrète.
Je n’y ai certes pas grandi
Mais ses valeurs m’ont été transmises
De l’hospitalité, du fiavanana,
De la résilience , faharetana.
Je porte mon île près du coeur
Littéralement sur un pendentif en or
Sans oublier mes vangovango aux poignets
Viavy gasy tia volamena, c’est vrai
Ma crinière de coton coiffée en taly
La taille nouée d’un lambahoany
C’est comme si on ne s’était jamais quitté.
Certains diront que je suis une gasy very
Au vocabulaire limité
Un accent vazaha trop prononcé
Mais zanaka avratra je resterais :
Le souffle du varatraza de juillet
Les dimanches en famille à Ramena
Admirer la tranquille Nosy Lonjo
La transparence de la mer d’emeraude
Le soir remonter la rue Colbert
Pour chercher la fraîcheur à la place Joffre
S’arrêter manger des masikita en bord de route
Grignoter des mofo sakay et autres tsakitsaky
Savourer tous les mokary qu’on ne trouve pas ici
Les soirées à la lueur des bougies
Merci jirama pour l’ambiance cosy.
A défaut de maîtriser l’art du kabaro
Je choisis de m’exprimer en soratra
Des mots forts, des mots du coeur
De l’humour, de la douceur
Quelque lignes pour mon tanidrazana.
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