Cela fait un moment que je n’ai pas repris la plume ou le clavier, en l’occurrence.
Non pas que je n’étais pas inspirée, ou que je n’avais pas le temps.
Je pense que c’était surtout parce que je n’avais pas envie de me retrouver face à moi même.
Un vrai paradoxe pour quelqu’un qui ne jure que par la solitude choisie et qui overthink a lot, I mean A LOT.
Il y a certaines pensées et sentiments que je “n’assumais” pas par rapport à ce que cela représentait.
Je ne m’accordais pas le droit de ressentir, d’être. I was like, numbing myself.
Si j’exprimais ces choses, ça crée des situations compliquées à gérer.
J’ai préféré me contenir et choisir la paix, pour le moment.
Il faut savoir choisir ses batailles.
C’est un concept qui n’est pas beaucoup exploité dans ce monde individualiste.
Quand je parle d’exprimer, je ne parle pas que d’exprimer par écrit mais aussi d’expliciter auprès d’autruis. C’est cette expression qui était “dangereuse”.
Je m’efforce d’agir autant que possible en fonction des faits concrets et pas seulement des sentiments et émotions.
Une émotion est passagère parfois extrapolée par x ou y circonstance.
Un sentiment est un état plus durable qui résulte d’une émotion qui passe par la pensée.
Pour résumer le sentiment/ressenti se nourrit d’émotion(s) qu’on ressasse sciemment ou non.
Je refuse donc de continuer à vivre dans quelque chose qui ne m’apporte pas forcément d’avancée positive dans le cours de mon existence et qui peut faire plus de mal que de bien.
Quand je vous dis que j’overthink… j’essaie d’overthink de manière plus réfléchie.
Un de mes objectifs de vie.
Cela ne veut pas dire que je ne vais pas avoir des épisodes de colère, de frustration, de spleen à écouter des chansons pour exacerber mes émotions et leur donner une légitimité, les laisser exister et mourir, bref vous avez compris le concept.
On a dit qu’on choisit ses batailles.
On va reprendre les choses sérieuses dans les prochains épisodes.
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