Hiverner

Le début de l’automne est certes réconfortant, cosy ( se lover sous une couverture moelleuse, une boisson chaude et des gourmandises délectables à portée de main, le vent et la pluie en fond sonore, pendant que je suis en sécurité au chaud dans mon cocon).

Je sais que la nature a besoin de ce temps de repos pour se préparer à renaître de nouveau. Néanmoins, l’automne sonne comme une petite mort.

Le froid ne fait pas partie de mon ADN. Littéralement! Je suis faite de lumière et de feu. En tout cas j’aime le croire.

Imaginez vivre dans la clarté quasi toute l’année à devoir survivre plusieurs mois dans la pénombre! 

15 ans sur ce continent et je ne m’habitue toujours pas aux saisons hivernales.

Chez moi il n’existe que deux “saisons”; la saison des pluies et la saison sèche aussi connue sous le nom d’hiver austral. Tout ça sous une température moyenne de 30 degrés.

Vous comprenez mon désarroi.

Malheureusement, la migration n’est pas permise à toutes les espèces.

Laissez moi rentrer dans ma tanière et n’en ressortir que lorsque la nature renaîtra à nouveau.

Hiberner. Hiverner. C’est le meilleur concept que la nature ait mis en place: s’économiser lorsque les éléments ne sont pas cléments.

Cette année, je ressens encore plus intensément les affres de ce déclin solaire sur mon être.

Le rythme circadien déréglé, nervosité accrue, dépression saisonnière. 

Bref, je n’aime pas le froid.